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La Tunisie se retrouve face à un défi crucial de sécurisation de ses sites web officiels pour protéger ses données sensibles dans un paysage cybernétique mondial en constante évolution. Une insécurité qui est liée à l'absence du protocole HTTPS sur de nombreux sites gouvernementaux, selon Kaspersky et les médias locaux du pays. Ce qui laisse la porte ouverte aux hackers, aux cyber-espions et aux agents de renseignements.

Dans un communiqué publié ce mardi 19 décembre 2023, l'ONG Human Rights Watch (HRW) a vivement dénoncé le décret-loi 54 n°. 2022-54 de la Tunisie. Selon HRW, au lieu de renforcer la sécurité en ligne, ce décret aurait été utilisé pour restreindre la liberté d'expression, avec des condamnations sévères pour des infractions définies de manière vague.

Consciente que l’expertise locale en matière de cybersécurité seule ne suffit pas à protéger les institutions publiques, les entreprises et les particuliers, l'Agence Nationale de la Cyber Sécurité (ANCS) de Tunisie a signé jeudi 28 septembre 2023 à Tunis, un mémorandum d'entente pour le renforcement de la résilience dans le domaine de la cybersécurité avec l'Agence Nationale Italienne de la Cybersécurité.

L'Agence Nationale de la Cyber Sécurité de la Tunisie a publié 19 septembre 2023 sur son site officiel, l'entrée en vigueur de plusieurs arrêtés cruciaux pour le bon fonctionnement de son cyberespace.

Dans un effort visant à renforcer sa posture en matière de cybersécurité, la Tunisie a rebaptisé son Agence Nationale de Sécurité Informatique (ANSI) en Agence Nationale de Cyber Sécurité (ANCS). Cette décision a été officialisée par le décret-loi n° 2023-17 du 11 mars 2023.