La CIL-Burkina et la BCLCC forment des agents à l’OSINT pour une protection des données personnelles

La Commission de l’Informatique et des Libertés (CIL) et la Brigade Centrale de Lutte Contre la Cybercriminalité (BCLCC) ont franchi un nouveau cap. Du 9 au 11 juillet 2025, les deux institutions ont tenu un atelier commun autour de l’Open Source Intelligence. Plus connue sous l’acronyme OSINT. Ce mot-clé est aujourd’hui très important dans l’univers numérique. Il désigne une pratique de renseignement basée sur des informations librement accessibles en ligne.

Selon les organisateurs, ce rendez-vous OSINT n’est pas une formation de plus. Il marque une volonté partagée. Celle de faire front commun face à la complexité du cyberespace. Deux institutions, deux mandats, mais une vision commune. Celle d’un numérique burkinabè plus sûr, mieux régulé et respectueux des droits fondamentaux. « Loin de constituer une simple session technique, cette initiative s’inscrit dans une dynamique stratégique ambitieuse : celle de bâtir une Commission de l’Informatique et des Libertés (CIL) plus agile, plus réactive et davantage armée sur le plan technologique afin de relever les défis toujours plus complexes du cyberespace », a martelé Dr Halguièta NASSA/TRAWINA, Présidente de la Commission de l’Informatique et des Libertés (CIL) Burkina Faso. 

Open Source Intelligence la CIL-Burkina Faso et la BCLCC Burkina FasoDes agents en compagnie de la Présidente CIL Burkina Faso lors de l’atelier de formation

Pour la Commission de l’Informatique et des Libertés (CIL) Burkina Faso, l’Open Source Intelligence (OSINT) est un moyen d’anticiper, de surveiller, d’alerter. Bref, de ne pas subir. Car il permet aussi de détecter des atteintes à la vie privée, de repérer des traitements illicites de données, ou encore de prévenir certaines cybermenaces. Par ailleurs, les bénéficiaires de cette formation ne sont pas des novices. Ce sont des agents sélectionnés pour leur rôle clé dans la régulation des données personnelles. En croisant leurs expertises, juridique d’un côté et répressive de l’autre, la CIL-Burkina Faso et la BCLCC Burkina Faso tracent ensemble une voie de gouvernance numérique burkinabè plus robuste, plus éthique et résolument tournée vers l’avenir.

Au Burkina Faso, l’heure n’est plus aux constats. L’heure est à l’action. Et cette action, les institutions comme la CIL-Burkina Faso et la BCLCC Burkina Faso l’engagent avec méthode, stratégie et humilité. L’Open Source Intelligence (OSINT) n’est qu’un outil. Mais entre de bonnes mains, il peut devenir une arme efficace pour défendre les droits numériques des citoyens. 

Source : CIL-Burkina Faso

Koffi ACAKPO
Journaliste digital