Tendances cybercriminelles 2023/2024 dans la région MENA: 523 attaques cybernétiques menées par des entités étatiques
Dans un monde de plus en plus numérisé, la cybersécurité doit être une préoccupation majeure pour les organisations, notamment celles africaines. La recrudescence des cyberattaques orchestrées par des entités étatiques soulève des questions cruciales, sinon des inquiétudes, sur la sécurité des infrastructures critiques et la protection des données sensibles. Ainsi donc, l'année 2023, dans les régions du Moyen-Orient et de l'Afrique (MENA), a vu une augmentation significative des attaques ciblées. Les chiffres révélés par IB Group dans son tout nouveau rapport fournissent un aperçu de l'évolution des attaques.
En réalité, la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord se trouve au premier plan des zones les plus exposées aux fuites de données. C’est du moins ce que révèle le dit rapport. Ce document en question, qui se penche sur les tendances des cybercrimes à haute technologie pour l'année 2023/2024, montre une hausse alarmante de 68 % du nombre d'attaques de logiciels de rançon dans cette région. L'analyse met en lumière l'évolution rapide et inquiétante des menaces cybernétiques qui affectent le Moyen-Orient et l'Afrique. De même, en 2023, IB Group a révélé que 523 attaques cybernétiques menées par des entités étatiques ont été recensées à l'échelle mondiale, dont 77, représentant 15 %, ciblaient spécifiquement le Moyen-Orient et l'Afrique. Les secteurs gouvernemental et militaire de ces régions ont été les plus affectés, avec 20 attaques enregistrées. Les infrastructures de transport et de communication suivent, ayant subi respectivement 8 et 7 attaques, soulignant la vulnérabilité croissante de ces domaines essentiels face aux cybermenaces étatiques. Des chiffres alarmants, voire même très inquiétants.
La cybersécurité reste d’une importance capitale, cela n’est plus à démontrer, car le paysage des menaces évoluées pose d’énormes défis aux entreprises, soulignant ainsi la nécessité urgente de renforcer une culture solide de la cybersécurité.