Focus sur huit femmes africaines en cybersécurité
Le secteur de la cybersécurité est aujourd’hui en pleine croissance. Malgré que dans ce secteur, on retrouve plus facilement des hommes à toutes les couches, il est important de souligner qu’il y a des femmes avec des connaissances et des compétences très pointues.
À l’occasion de la Journée internationale des femmes célébrée chaque 8 mars, Africa CyberSecurity Mag a décidé de mettre en lumière 8 femmes praticiennes de la cybersécurité en Afrique.
1. Ryma Abassi (Tunisie)
Détentrice d’un Doctorat en réseaux et télécommunications ainsi que chercheuse en sécurité, elle est actuellement professeure et directrice des études et des stages à l’Institut Supérieur des études technologiques en Communications de Tunis (l’ISET’Com). Membre de l’unité de recherche en sécurité numérique de École Supérieure des communications de Tunis, ses recherches actuelles portent sur deux axes : la sécurité des réseaux et les méthodes formelles. Ryma Abassi a publié des dizaines d’articles dans le domaine de la sécurité des réseaux mobiles et dynamiques et a rédigé deux livres à ce sujet. Elle est membre, depuis avril 2020, du comité de rédaction du Journal international de cybercriminalité et des enquêtes avancées sur les menaces (International Journal of Cyber Forensics and Advanced Threat Investigations).
2. Fériel Bouakkaz (Algérie)
Enseignante-chercheuse à Efrei Paris, Fériel Bouakkaz est la première femme en France à décrocher l'accréditation CEI (Certified EC-Council Instructor), qui lui permet de dispenser aux ingénieurs une formation pour devenir hacker éthique certifié (CEH).
3. Lydie Ngo Nogol (Cameroun)
Elle est Chief Information Security Officer chez PwC Afrique francophone subsaharienne. Auparavant, elle a été, pendant plus de 11 ans, « Senior Manager » Information Security chez MTN Cameroun. Bien avant, elle a travaillé chez CFAO Technologies comme « Data Network Technical Support ». Elle est détentrice d’un MBA de l’École des sciences de la gestion (ESG UQAM), d’un diplôme d’ingénieure électrique et d’informatique industrielle de l’University Institute of Technology de Douala Cameroun.
4. Nkiruka Aimienoho (Nigeria)
Elle est « Senior Manager, Cyber Security, Privacy and Resilience » chez PwC Nigeria et justifie d’une grande expérience en sécurité de l’information, gestion des cyberrisques, de la stratégie commerciale, gestion des risques d’entreprise, des normes de sécurité informatique, de la technologie, de la gouvernance informatique, des risques et de la conformité. Elle travaille avec des organisations en tant que conseillère / partenaire stratégique de confiance pour augmenter les revenus en faisant de la cybersécurité une partie dynamique et proactive de leur stratégie, de leurs opérations et de leur culture, et en développant des capacités de résilience commerciale qui leur permettent de s’adapter, de survivre et de prospérer face à incertitudes. Elle a notamment dirigé les certifications ISO 27001, ISO 22301, ISO 20000, la maintenance et les efforts de renforcement des capacités pour diverses entreprises de premier plan en Afrique.
5. Eve Kilel (Kenya)
Ingénieure en Cybersécurité chez Safaricom PLC, elle est aussi la cofondatrice de l’organisation « SheHacksKe ». Auparavant, elle a été consultante senior en cybersécurité chez EY et a été formatrice en sécurité des applications chez IBM. Ingénieure informatique, elle est diplômée de l’université de Karabak au Kenya.
6. Christine Masiika Thembo (Ouganda)
Elle est « Digital Forensics Analyst » chez Applied Principles Consulting, une entreprise leader en sécurité informatique et criminalistique en Ouganda, au Kenya, en Afrique du Sud et au Ghana.
7. Celia Mantshiyane (Afrique du Sud)
Chief Information Security Officer (CISO) chez Coca-Cola Beverages Africa, elle est spécialisée en gestion d’infrastructure informatique, gestion des opérations informatiques, gestion des risques et sécurité de l’information. Elle est détentrice d’un Master en administration des affaires (MBA) axée sur l’administration et la gestion des affaires, obtenu à la GIBS Business School (Gordon Institute of Business Science), en Afrique du Sud.
8. Veronica Schmidt (Afrique du Sud)
Elle évolue dans la sécurité informatique depuis l’âge de 18 ans, tout droit sorti de l’école. La carrière médico-légale de Veronica Schmitt a commencé en 2008. Elle est considérée comme une autorité de premier plan dans le domaine de la criminalistique numérique et de la réponse aux incidents par ses pairs, à la fois en Afrique du Sud et à l’international. Elle est actuellement l’un des deux directeurs de DFIRLABS, un cabinet privé indépendant de criminalistique numérique, de réponse aux incidents de sécurité informatique et de découverte électronique en Afrique du Sud.
La Rédaction d'Africa CyberSecurity Mag